«Des avantages économiques réels, effectifs et vérifiables [pour l'Iran] sont une condition nécessaire pour parvenir à un accord à Vienne», le secrétaire du Conseil suprême de sécurité nationale iranien (SNSC) Ali Shamkhani a écrit sur son compte Twitter en réaction au rétablissement des dispenses de sanctions à certains pays coopérant avec l'Iran par les États-Unis.
Toujours dans des remarques pertinentes, le ministre iranien des Affaires étrangères Hossein Amir-Abdollahian a déclaré aux journalistes samedi matin que
«Nous avons fait comprendre aux parties américaines par les intermédiaires qui s'échangent des messages ces jours-ci qu'elles doivent montrer leur bonne volonté dans la pratique. La bonne volonté dans la pratique, à notre avis, est quelque chose de tangible qui se passe sur le terrain. La levée partielle des sanctions est son terme réel et objectif traduit la bonne volonté en actes dont parlent les Américains. »
De plus, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Saeed Khatibzadeh, a réagi à la décision des États-Unis de rétablir les dérogations aux sanctions, affirmant que la décision de Washington n'était pas suffisante.
Khatibzadeh a déclaré que «naturellement, la République islamique d'Iran attend que les États-Unis remplissent leurs devoirs et obligations en ce qui concerne la levée des sanctions».
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